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Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a déclaré que la plainte déposée par Donald Trump contre son parti travailliste pour ingérence présumée dans les élections américaines ne nuirait pas aux relations futures entre les deux pays, si Trump venait à remporter les élections présidentielles le mois prochain.


L’accusation d’ingérence étrangère

Les avocats de Trump ont accusé le Parti travailliste d’ingérence étrangère flagrante en faveur de la candidate démocrate Kamala Harris, dans une plainte déposée auprès de la Commission électorale fédérale. L’accusation s’appuie sur des actions de militants travaillistes britanniques qui ont participé à la campagne de Harris aux États-Unis. Toutefois, Starmer a rejeté ces accusations et a assuré que cela ne perturberait pas les relations entre les États-Unis et le Royaume-Uni, quel que soit le résultat de l’élection.


Des volontaires et non des ingérences organisées

Starmer a affirmé que des bénévoles du Parti travailliste avaient régulièrement participé à des campagnes électorales dans d’autres pays, et que les membres actuels et anciens du personnel travailliste ayant aidé Harris le faisaient à titre individuel. Steve Reed, ministre du Cabinet, a réitéré que le Parti travailliste n’avait pas organisé ni financé ces actions, affirmant qu’il s’agissait de décisions individuelles.

“Certains particuliers choisissent de dépenser leur temps et leur argent pour faire campagne aux États-Unis, ce qui n’est ni organisé ni financé par le Parti travailliste”, a déclaré Reed.


Tensions politiques et soutien mutuel entre partis

Les démocrates américains et le Parti travailliste britannique partagent depuis longtemps des liens idéologiques et échangent régulièrement des conseillers stratégiques. À l’inverse, les conservateurs britanniques entretiennent des liens similaires avec le Parti républicain. Nigel Farage, fervent partisan de Trump et critique du Parti travailliste, avait déjà fait campagne pour lui lors de précédentes élections américaines.

Bien que cette affaire ne suscite pas beaucoup de retentissement aux États-Unis, elle soulève des craintes au Royaume-Uni, notamment concernant l’impact sur les relations entre Washington et Londres si Trump remporte un second mandat.


Une opportunité pour Trump de contre-attaquer

Cette accusation d’ingérence offre à Trump une opportunité de contre-attaquer les critiques des démocrates à son encontre, notamment en ce qui concerne les enquêtes sur son éventuelle collusion avec la Russie lors de son premier mandat. En outre, son récent partenariat avec Elon Musk a également soulevé des questions sur le financement de sa campagne. Trump profite de cette situation pour renforcer son message et attaquer ses adversaires démocrates.

En conclusion, bien que la plainte de Trump contre le Parti travailliste britannique ait peu d’impact direct aux États-Unis, elle illustre les tensions entre les deux pays et la manière dont les campagnes américaines sont influencées par des acteurs internationaux.

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