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La Banque centrale européenne (BCE) est ouverte à l’idée de réduire les taux d’intérêt dès octobre si l’économie européenne montre des signes de détérioration. Cependant, selon la présidente Christine Lagarde, il est plus probable que cette décision soit prise en décembre, lorsque de nouvelles données économiques seront disponibles. Cette déclaration intervient peu de temps après que la BCE a effectué une seconde réduction des taux depuis juin.

Une politique dépendante des données

Christine Lagarde a indiqué que la BCE maintient une approche flexible et dépendante des données économiques. Elle a précisé que si la situation économique évolue de manière significative par rapport aux prévisions actuelles, la banque centrale pourrait revoir sa position. Cependant, le prochain ensemble complet de données ne sera disponible qu’en décembre, ce qui rend cette date plus probable pour une nouvelle baisse de taux.

Pourquoi décembre est la date la plus probable

Malgré l’ouverture à une réduction des taux en octobre, plusieurs responsables de la BCE ont exprimé leur prudence quant à une action immédiate. Francois Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a insisté sur une approche pragmatique et progressive pour abaisser les taux d’intérêt. Selon lui, la BCE ne s’engagera pas sur un calendrier spécifique et conservera toute la flexibilité nécessaire pour les prochaines réunions.

Selon Martins Kazaks de la Banque centrale de Lettonie, la probabilité d’une baisse de taux en octobre est actuellement évaluée à 25 % par les marchés financiers. Cependant, cette possibilité ne serait envisageable qu’en cas de choc économique ou de nouvelle baisse agressive des taux par la Réserve fédérale américaine.

L’inflation au centre des préoccupations

L’évolution de l’inflation reste un facteur crucial pour la BCE. Bien que l’inflation ait ralenti, certains responsables, comme Bostjan Vasle de Slovénie, soulignent les incertitudes persistantes autour des prix des services et de la dynamique salariale. Des augmentations imprévues dans ces secteurs pourraient contraindre la BCE à revoir sa stratégie de réduction des taux.

L’optimisme sur les objectifs d’inflation

D’autres membres de la BCE, comme Joachim Nagel de la Bundesbank, se montrent optimistes sur l’évolution de l’inflation, affirmant que la banque centrale est en bonne voie pour atteindre son objectif de 2 % d’ici fin 2025. Il a déclaré que les dernières données justifient la réduction des taux effectuée récemment.

Une croissance économique en ralentissement

En parallèle, la croissance économique en Europe montre des signes de ralentissement. Après une reprise modeste en début d’année, la dynamique de croissance s’est affaiblie, notamment en raison des coûts énergétiques élevés et de la faible demande extérieure. De nombreux analystes attendent toujours le redressement économique porté par la consommation des ménages, qui peine à se matérialiser.

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La prudence des responsables de la BCE

Certains responsables de la BCE, comme Olli Rehn de Finlande, estiment que la banque centrale doit maintenir une grande flexibilité face à cette situation. Avec des risques à la baisse pour la croissance augmentant au fil de l’été, la BCE garde la possibilité d’ajuster ses décisions de politique monétaire en fonction des évolutions économiques.

L’impact de la Réserve fédérale américaine

L’ancien chef économiste de la BCE, Peter Praet, a souligné que la décision de la Réserve fédérale américaine d’opérer une réduction significative des taux la semaine prochaine pourrait influencer la BCE. Si la Fed devait adopter une position agressive, cela pourrait contraindre la BCE à réagir dès octobre pour éviter un écart trop important entre les politiques monétaires des deux banques centrales.

Praet estime cependant que la scénario le plus probable reste une réduction des taux en décembre, sauf changement radical dans les prochaines semaines.

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